Communication - Presse
L’industrie hôtelière après Covid-19: Trois questions avec Elisabeth Gjoni
CCIFA: AMADEUS GROUP S.A, qui fait partie du groupement d'activités économiques d'Amadeus dans les Balkans, fournit des solutions intégrées dans le domaine de l'énergie, la promotion immobilière et la construction, passant par la conception, l'architecture et les entités de production. Grâce au développement conceptuel et industriel depuis plus de 25 ans et une large gamme de produits de haute qualité, le groupement des société Amadeus offre ses meilleures performances sur une base clé en main.
Étant donné que la situation de la pandémie de Covid-19 a déjà affecté le monde et créé une atmosphère stressante pour tous à travers le monde, comment pensez-vous que l’industrie hôtelière et le développement commercial en Albanie et dans les Balkans fluctuera après la pandémie de la COVID-19 ?
E.Gjoni: Nous vivons tous une situation inédite, qui affecte de plein fouet le monde entier. Dans ce contexte, il est très difficile de prévoir ou concevoir de quoi sera fait notre avenir, en tant que simple citoyen du monde et encore plus, comme entités économiques. Néanmoins, il faut réagir en trouvant les solutions adéquates afin de s’adapter à cette nouvelle donne. L’industrie hôtelière est parmi les secteurs les plus touchés. Par définition, il s’agit d’une industrie de l’accueil, de l’art de recevoir et du divertissement. Il est très difficile de créer une ambiance sereine e amusante, quand tout le monde porte des mesures de protection et se sent en insécurité sanitaire. Et pourtant, dans ces moments difficiles, on trouvera les visionnaires, les inventeurs du demain, qui aideront à dépasser cette situation complexe et globale, et traceront aussi les axes pour prévenir d’autres péripéties du futur. Cela est valable pour tous les secteurs d’économie, en créant des meilleures conditions de protection et manuel de prévention, et en trouvant le juste équilibre entre globalisation et la proximité, pour les produits comme les services. L’Albanie, comme les autres pays des Balkans, profite d’une proximité régionale avantageuse en termes d’échanges économiques, qui probablement l’aidera à traverser cette période, sans pour autant le dispenser de secousses.
CCIFA: La gestion du personnel est très importante en temps de crise. Quelles sont vos méthodes pour mieux gérer votre équipe durant cette période difficile?
E.Gjoni: Toutes les entreprises doivent prévoir des protocoles de sécurité pour faire face à des imprévues. Cette pandémie, je crois, a réussi la grande surprise en plaçant tous les pays, gouvernements, agences, sociétés etc., dans une position de faiblesse et presque démunies. Une fois dans le creux de la vague, je pense que nous avons tous mieux réalisés combien les gens, nos équipes, sont indispensables. Avant toute urgence économique, il fallait agir pour l’urgence sanitaire, en créant les conditions de sécurité et protection pour nos équipes. Il n’y a pas de méthode miracle, il faut se serrer les coudes pour se soutenir mutuellement, surtout dans ces situations chaotiques.
Cependant, ça marche bien mieux quand vous placez toujours vos employés dans la position nr. 1 de votre capital société.
CCIFA: Un message pour les membres de la CCI France-Albanie en tant que Premiere Vice Presidente?
E.Gjoni: Je pense que je suis comme tous les membres de la CCI France-Albanie ; j’attends de voir une fin heureuse de ce « film » qui vient de bousculer entièrement nos vies. L’humanité a dépassée beaucoup de désastres et nous vivons dans ce siècle une époque formidable, où l’information, la technologie a totalement modifié le regard sur le monde. Tous ensemble, en donnant la main au plus faibles, nous arriverons à s’adapter à ces nouveaux défis.